Kayaks et huile de coude : la Descente de l’Ardèche !
Plus d'une institution, la Descente de l'Ardèche est LA sortie eaux-vives de l'année, sous l'égide de l'AS et du DAPS.
Orchestrée, menée, minutée par Matthieu, la Descente de l'Ardèche édition 2013 s'est vue contrainte d'être réduite à la portion congrue, étant donné les conditions météorologiques difficiles ayant affecté le Gard, l'Aveyron et l'Ardèche (ben oui !) ce weekend-là. En résulte une sortie raccourcie sur une journée, amorcée aux aurores et qui a su séduire ses participants dans sa version édulcorée.
Départ du parvis Descartes à 06h45 pétantes, dans les premiers lueurs de l'aube, ce samedi 28 septembre 2013. Quarante personnes, prêtes à filer vers le sud en vue d'une journée sur l'eau.
Trente kilomètres de descente
A 10h00, équipés et motivés, nos quarante compagnons se lancent sur les eaux tumultueuses de l'Ardèche, pour trente kilomètres de descente au fil de l'eau. Rapides, retournements plus ou moins volontaires, environnement grandiose, ponctuent la matinée. A 13h, assis sur une grève, la pause déjeuner réjouit tout un chacun.
Au fil des méandres, de rapides en rapides -dont la célèbre Dent Noire, aujourd'hui disparue-, coup de pagaie après coup de pagaie, l'Ardèche séduit le groupe entier par la beauté entêtante de ses paysages.
Trois pauses successives permettent à nos aventuriers de se jeter de promontoirs rocheux. Quatre mètres pour le premier, six mètres pour le suivant et plus de huit mètres pour le dernier ! De quoi donner des ailes à quelques uns et des frayeurs à quelques autres.
Huit mille coups de pagaie !
"Environ huit mille coups de pagaie", voilà le lot de nos aventuriers, d'après Eric, l'un des moniteurs, fièrement juché sur son bateau. "C'est ce qu'il faut pour parcourir les trente kilomètres qui nous attendent aujourd'hui." ajoute-t-il avant de laisser à son collègue le soin de rappeler -ou de montrer- aux participants comment conduire un kayak, l'orienter, en corriger la trajectoire. Des conseils qui n'auront pas sauvés certains de nos amis de retournements épiques dans les rapides ou de chocs frontaux en bonne et due règle, dans les rives de la rivière ! -sabordages et autres abordages sauvages, ça ne compte pas !-
A 18h15, sous un ciel de plus en plus menaçant, la descente de l'Ardèche s'achève. Ni bivouac, ni barbecue cette année-là. Le lendemain matin, les eaux de l'Ardèche sont montées de près d'un mètre...
Merci à Matthieu, présent et compétent, une fois de plus.
Là encore, galerie photos à venir ! Et si vous êtes frustrés d'avoir aussi manqué ce weekend-ci, optez pour un weekend ski !